Depuis quelques années, Géraldine Laurent a imposé sa personnalité dans l’univers du jazz. Un son d’alto chaud, un phrasé aux découpes très rythmées, un lyrisme flamboyant, un engagement dans l’improvisation qui rappelle de grands altistes de l’histoire du jazz, de Charlie Parker à Eric Dolphy. Après l’album At Work en 2019, elle enregistre son dernier opus Cooking avec Paul
Lay, Yoni Zelnik et Donald Kontomanou, qui sera Lauréat « Album de l’année » aux Victoires du Jazz 2020. On y retrouve l’ardeur, l’énergie et la percussion qui font la griffe de Géraldine Laurent et de ses brillants complices. Le quartet s’exprime au travers de morceaux courts, propices à l’improvisation et hantés par les légendes du bebop ...
Géraldine voulait appeler ce disque Cooking. Parce qu’en musique comme en cuisine, c’est une affaire d’équipe que de doser chaque ingrédient pour la perfection ô combien éphémère du résultat final. Parce qu’un album se conçoit comme un repas et qu’il est possible d’avoir des papilles dans les oreilles. Parce que donner du plaisir s’organise, se pèse, se goûte. Et parce qu’on aime toujours entendre le musicien de passage ressentant ce plaisir lorsqu’il pousse la porte du club et s’exclame, ébahi : wow... cooking !