Une vague mélodie de ma grand-mère égrenée d'un doigt hésitant...
"- On dirait du Satie..."
Et me voilà parcourant de nouveaux territoires sonores, armé de tambours sacrés Iraniens, d'un violoncelliste Turc, d'une chanteuse Syrienne, d'un duduk Arménien, de rythmes « Alaturka », repoussant les frontières mentales pour dessiner les contours d'un paradis perdu, entre Vienne et Samarkhande, à la recherche d'éclats de spleen, pour retrouver, le temps d'un concert, l’âme de mes ancêtres.